Sunday, August 12, 2012

Décollée

Lentement le soleil se couche à l'horizon
Il reprend son cycle. Une chose immonde,
Coule dans ses veines comme un très venimeux poison,
Qui la retient, qui la relie à ce monde.

Une abomination qui comme le soleil,
Brille, luit et brule pour se faire sentir.
Elle se couche, elle se lève sans sommeil,
Qui ne persiste assez longtemps pour mourir.

Laquelle vaut mieux vivre avec que mourir sans.
L'amour blesse, foudroie, brule, détruit c'est vrai.
Il en a toujours été ainsi et pourtant,
On y tient, on en rêve, C'est ce que l'on est.

Un petit coeur sur des pattes se déplace.
Animal sociable qui ne sait qu'en rêver.
L'être humain de l'amour jamais ne se lasse.
Jeu dangereux, qui n'y a donc jamais jouer?

L'histoire du tigre et de la petite chatte
Histoire de toutes et de plus d'une d'entre nous.
Le récit du grand dévoreur que l'on appâte;
Le conte de la dévorée qui amadoue.

Il arrive féroce , malade , enragé
Beaucoup trop grand pour certaines , trop petit ailleurs
Jour viendra-t-il où pied trouvera son soulier
Il n'y est rien qui ne se termine par des pleurs

L'homme aime pour appartenir au monde
L'homme n'appartient au monde que pour aimer
Comblée de nobles sentiments qui l'inondent
C'est l'identité de la femme d'aimer.

Il faut de la fougue d'amour, de la passion,
Elle voudrait pouvoir crier, non, il le faut.
Fais moi l'amour ,mon amour fais très attention
Elle aimerait bien se retrouver en étau.

Nouée dans les bras de son apollon si beau
Enveloppée dans des draps rouges violacées
Tendrement faire rouler ses doigts sur sa peau
Avec l'étalon, dans du satin enlacée .

Ecarte-lui les jambes et prend possession
Maitrise la amoureusement sans douleur
Entame lui les mamelons avec passion
Agrippe ses fesses avec beaucoup de douceur

Doucement faire monter la température
Que sa peau s'embrase, que son corps s'enflamme
Gémir, non, hurler sous le poids de la torture.
Rêve de toute vierge qui se veut femme.

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