Tuesday, May 22, 2012

... ... ...


Un visage par delà une fenêtre
Un personnage de l’autre côté de la frontière
Une image par delà les rivières
Un voyage dont je ne suis pas fière
Aussi sage que quand on a vu naître
Une ribambelle d’âme qui vive
Il se peut que je sois pensive
Parce que tu m’as coupé mon inspiration
Je ne peux m’empêcher d’avoir cette sensation
J’ai beau essayer de me débarrasser
De toi, de ta présence, de toutes ces pensées
Qui me te rappelle à tort et à travers
J’ai tout tenté…je suis sincère
Je ne veux pas souffrir
Je ne veux pas causer de malheur
Mais j’adore tellement ton sourire
Et vois-tu rien que d’y penser j’ai peur…
Oui je t’aime et j’ai peur de t’aimer
Oui je t’aime et j’ai mal à t’aimer
Je sais que tu sais que je t’aime
Tu sais que je sais que tu sais que je t’aime
Mais nous savons tous les deux que s’aimer c’est risqué…

Monday, May 21, 2012

where the sky kisses the sea ....

Sans titre


J’ai vu tellement de fois,
Le soleil faire l’amour a la mer.
J’ai même déjà vu bien des fois,
La tendresse de l’amour d’une mère.
J’ai assisté toute pétillante
Au spectacle enivrant,
D’une pipe chinoise au printemps,
Qui sous la lumière des étoiles scintillantes,
Se déployant dans toute sa splendeur,
Fumant au clair de lune, ‘’ô !quel bonheur !’’
Avais-je pensé sur les lieux.
Mais je ne savais ô Dieu,
Qu’il y avait de loin beaucoup mieux.
Si ce n’était le profond tamarin de tes yeux,
Je crois que je n’aurais jamais su, ô….
Combien le monde était beau.
Je n’aurais jamais su….
Je n’aurais jamais vécu…

Saturday, May 19, 2012

Memory


Orpheline


Mon cœur est mort en toi.
Dans l’espace d’un instant,
Mes ailes sont déplumées.
On m’a transpercé la cage thoracique,
En tous lieux en tous points.
J’ai perdu ma lumière.
Comme un animal éméché,
Je zigzague à l’a peu près,
Sur une route dont je ne connais,
Ni le début, ni la fin.
Je ne saurais dire non plus,
Comment j’y suis parvenue.
On m’y a emmenée.
On m’y a abandonnée.
Je me rappelle de tes doigts,
Qui me retenaient si fermement.
Je me rappelle de ses yeux,
Dans lesquels j’aimais tant me perdre
Je me souviens de ce sourire,
Qui réconfortait si bien.
Ca fait si mal de  voler  a  cloche pied,
Et danser avec les ailes brisées.
Si j’avais des poils sur le cœur,
Tu m’aurais ‘’depwele’’.
Si j’avais de l’uranium dans ma composition,
J’aurais implosé.
Le ciel se couvre, l’orage approche,
Pas un éclair à l’horizon,
Pour un peu de lumière.
Je dois courir dans la nuit,
Le cœur en compote,
Les yeux fermes,
Sur dit-on une route. 

Libre ...


Comment pourrais-je oublier
La façon dont tu me serrais dans tes bras ?
Comment pourrais-je te parler
Quand tu ne veux pas de moi?                                                                                 
Pourquoi d’un coup
J’ai l’impression que ma vie
Remplie alors jusqu’au cou
Se vide comme une pie ?
Moi naguère si gaie, si hardie.
Je me demande maintenant pourquoi vivre
Si ce n’est que pour ne jamais survivre
A un amour à jamais inassouvi.
J’ai envie de crier
Envie de hurler
Pour que tu me reviennes
Pour que je t’appartienne.
Mais une partie de moi
Me souffle d’une petite voix
De ne pas te laisser revenir
De ne plus nous unir
…D’être libre…

                                                      Mouch_Karynn 

Tuesday, May 8, 2012

Je crois que Je T'aime


Tu sais ta voix me transperce
Vois-tu elle me fait frémir
Tu sais pour toi je me veux gémir
Vois-tu je brule de désir
De sentir ton doux être qui me pénètre, qui me perce

Tu sais ta peau m’assassine
Vois-tu elle est si douce, si claire
Tu sais si belle si sensuelle si tendre
Vois-tu, elle est si parfaite. D’envie je meure
De gouter à ta peau, couleur ‘’gratin ak-100‘’ si fine

Tu sais j’ai envie de toi, pénètre-moi
Vois-tu je te désire, je te veux, baise-moi
Prends mes seins entre tes dents, matte mes fesses, prends-moi
Frotte ta peau contre la mienne, je t’en prie caresse-moi
Susurre-moi des mots d’amour, tu fais bruler ma flamme
Touche-moi, couche avec moi, explore mes facultés de femme
Baise-moi, matte-moi, pénètre-moi, prends-moi
Je crois que je t’aime
Oui c’est vrai …je crois que je t’aime

C'est Notre Douleur


Si vous prenez le temps
De regarder dans nos yeux
Vous risquez de couler
Noyer dans ces larmes
Que nous pleurons à sec
Nous semblons rayonner
Baignés dans l’insouciance
Ce n’est pas si simple que cela
En nous sommeille
Le poids de chaque jour
Nous souffrons les uns pour les autres
Comme un cordon, comme une chaine
Nous trainons sur nos pas
Les cadavres de ceux
Tombés sur les chemins
Nous resserrons les rangs
Près des maillons faibles
Près de nos blessés 
Je vous en pris pitié
Pour les quelques uns encore debout
Ils portent tous ces autres avec eux
C’est à eux de trouver
Ce passage qui doit mener a demain
Sans que pour autant l’aujourd’hui ne perdure
Ils ne sont tellement pas nombreux…

Thursday, May 3, 2012

Ne m'attends pas


 Je te préviens que j’y parviendrai
Même si je dois souffrir de vivre et de mourir
J’irai et j’y parviendrai, je suivrai
J’attendrai que tu me pardonnes
Et je te pardonnerai que tu m’aies fait attendre
Je t’en fais la promesse.
Tu iras à pas de jaguar,  j’irai à pas de lièvre
Tu courras dans la savane, j’errerai dans la forêt
Je n’ai pas envie de passer ma vie
Sur les routes et dans les chemins, mais
Jamais rien ni personne ne me fera courir.
Je prendrai le temps qu’il me faudra
Je patienterai aussi longtemps que je pourrai
Et lorsque je serai à bout de force
Lorsque je sentirai mes capacités me lâcher
Je fermerai les yeux, je me laisserai tomber sur mes genoux
Je m’allongerai sur le sol, par terre, dans la poussière du voyage
Je dormirai même, si Dieu le veut, mais je ne mourrai pas
Je me réveillerai en temps et en heure, pour reprendre ma quête
Pied droit puis pied gauche,
Pied gauche puis pied droit.
J’irai à ta recherche
Tu peux partir, prends ton élan
Si on doit se croiser à nouveau, le ciel s’en occupera
Si tu veux trainer sur les ponts, vas-y
Si tu veux courir sur de l’eau, vas-y
Je te poursuivrai et je te rattraperai
Je t’attendrai et je te laisserai me trouver ... 




                                                                                           Miss Ahdynn ...