Friday, December 21, 2012

Mayan sky ... Mayan fright ...

The David

Wednesday, December 5, 2012

Et ce n'est que vouloir ...


Je ne saurais comment te le dire.
Je ne saurais comment te l'écrire. 
Petits mots trop simples et trop fragiles, 
Petits gestes trop moches et trop banals.

Je sais, j'ai une araignée au plafond,
Je sais que toi et moi ce n'est pas pour de bon.
Mais les rêves et les désirs,
Ne savent que peu de nos plaisirs. 

Je sais, il en manque une feuille à ma branche,
Je sais que la tarte a peu de tranches. 
Mais la brise legère qui soulève mon coeur, 
Me berce, douce et tendre, sur un lit de bonheur. 

Je sais, dans le ventre, j'ai des papillons,
Meme si je ne mords pas a fond. 
Je sais, j'ai des étoiles dans les yeux.
Même si je ne rêve que peu de nous deux.

J'ai des ailes qui me poussent. 
J'ai des spasmes et j'ai la frousse. 
J'ai des sueurs froides dans le dos. 
J'ai des bouffées de chaleur sous la peau. 

Je veux toucher, je veux voir. 
Je veux gouter, je veux savoir. 
Je veux essayer, je veux pouvoir. 
J'ai beau parler ce n'est que vouloir...

                            MissAhdynn

Monday, December 3, 2012

Jadis


Jadis, fut-elle qu’une ile,
Aujourd’hui, n’est-elle qu’un pays.

Jadis, fut-elle divisée qu’en caciquats,
Aujourd’hui, n’est-elle limitée qu’en départements

Jadis, fut-elle habitée par des Indiens,
Aujourd’hui, ne loge-t-elle que des descendants Africains.

Jadis, fut-elle colonisée,
Aujourd’hui n’est-elle qu’enchainnée par d’autres maux.

Jadis fut-elle la perle des Antilles,
Aujourd’hui, n’est-elle que perle de lentilles.

Jadis, connut-elle verdure et tribus,
Aujourd’hui, ne voit-elle qu’ordures et ciments. 

Jadis, fut-elle exploitation et richesse,
Aujourd’hui, n’est-elle qu’espoir et souffrance. 

Jadis, elle fut;
Mais continue d'etre

Oh !!! Ma Quisqueya!!!
Manman Cherie!!!

Jadis,
En ce temps-la,
Tu fus découverte.
                              Ladymyou

Friday, November 30, 2012

L'appel


Au loin dans ce Carrefour, se joue une musique,
Elle se diffère des autres genres par son tempo et sa voix.

Au loin dans cette intersection, se cuisine un riz au djondjon,
Au poids france et aux écrevisses

Au loin sur ce chemin, se trouve assise une marchande de surettes,
Attendant les écoliers à la sortie de l’école.

Au loin dans cette impasse, se fonctionne un garage garnis
De voitures en mauvais état, attendant leur tour d’être consulté.

Au loin sur ce morne, se démele une paysanne qui se dirige
Au marché pour y vendre ses vivres.

Au loin dans cette ville, se lève une odeur d’espérance
Malgré la collision de misères polluantes.

Au loin dans ce pays, se sent le courage de se relever
Pour un demain meilleur.

Au loin dans ce Coeur, se ressent la tristesse de n’être auprès des siens,
Mais la joie d'un retour attendu pour demain et demain…
                                                                                        Ladymyou

Tuesday, November 27, 2012

Coup de coeur

Sur les vagues enchanteresses
Je rêve de tes caresses
De tes bras de tendresse
Je m'évade en souplesse

Du haut de ma tour
Je t'aperçois très glamour
Source d'amour
Je te garderai pour toujours

Amour de ma vie
Berceau de joie infini
Une paix jamais ressentie
De toi je m'enorgueilli

De ta bouche sort une chant mélodieux
Qui me rend tout a coup élogieux
Faisant de moi ton précieux
Je me prend pour un dieu!

                   Damendez

Tuesday, November 20, 2012

Fire Dragon

Fire breathing down your neck, my friend
And you think you see the end.

When the fact is, you have failed.
Weather you've thrived or tried,
No longer matter this instant.
You can only carry your load like a fire-ant.

Failure is that moment when the ship is sinking,
And you really don't feel like swimming.

When your mind is heavy...
When your heart and soul are aching...
Out of energy , you're lazy ...
You see the light,  yet you're just sitting ...

When breathing is the last of your activities,
Because you haven't figured out how to have it cease...

                                      MissAhdynn

Sunday, November 18, 2012

Konyen'm m'ap Konyen'w


La wouze nan jaden mwen,
Dlo kò'w sou kè an mwen.
Lè'm gade an dedan zye'w,
M santi'm dekontrole'w.
Chay bouda'm fè zizye'w bat,
Jenn tifi pa ti kakat.
Sa ou t'ap espere a,
Mwen ba ou li yèreswa.
Mwen te monte'w korekteman,
Ou fini pa santi'w jenn jan.
Jodia je'm tombe nan je'w,
E mwen wè timidite'w.
Menm si sete jis pou yon nwit,
Pa gen anyen ki di ke sa pap vire vit.
Chak janm mwen pati yon bò,
Bwa'w rèd, nou tou de mò.
Nou pa gen anpil tan avan solèy leve,
Men moman sa se pou nou de.
Sou kabann lan, nou mare lan dra .
Santiman nan kè an nou, kibò n'pwal apre sa .

                                MissAhdynn


Saturday, November 17, 2012

Vertières


Sur une colline se trouvait un fort
Un fort garnit de soldats
Ils étaient vaillant et courageux
Leur blazon portait la fierté
Qu’ils avaient d’etre parmis la plus grande force du monde
L’invicible et puissante armée Napoléonienne
Pourtant, ils furent déchus dans ce grand fort de Vertières
Piétinnés comme de simples fourmis
Par de simples paysans
Par des esclaves
Plus honteux encore, par des Nègres
Des nègres qui ont montré qu’ils valaient mieux
Q’une simple affaire de couleurs
Ils étaient des hommes
Des hommes assoiffés de liberté
Pret a mourrir pour cet ideal
Un ideal qui poussa le courage d’un d’entre eux,
Le fameux Capois La mort a crier
En avant, en avant,
Sous les feux des boulets de canon.
Un ideal qui apporta une triomphante victoire
Et la naissance d’un nouveau peuple
Qui pitoyablement oublie son passé
Oh! Qu’as –tu fait pour mériter cette benediction malsaine?
Pourquoi ce malheureux chatiment ?
Pourtant ton Coeur continue de sourire
Et de fleurir parmis tant de calvères
Relève toi, relève toi
Car les pages de ton histoire ne font que commencer

                                                       Ladymyou

Ton empreinte dans ma peau ...


La vie nous le dira, 
Si toi et moi, ça tiendra.
Si ce n'est pas de la vaine,
Si tout cela vaut la peine. 

J'ai ton empreinte sur mon coeur, 
Sur mon corps la douceur, 
De tes mains sur ma peau, 
Dans tes bras bien au chaud.

La tendresse de tes yeux, 
Me fait vivre nous deux.
Sur ton visage ce sourire, 
Qui d'amour me fait mourir.

J'ai ton empreinte dans mon âme,
Qui embrase ma flamme.
Toi et moi, aujourd'hui, 
Pas plus simple, c'est la vie.

                         MissAhdynn

Thursday, November 8, 2012

Adieu et A Nous Deux ...

Aux arbres de Moncton,
Aux feuilles rougeâtres.
Au vaste ciel grisâtre,
A l'allure monotone.
Aux fines gouttelettes,
Sur ma petite tête.
Au vent frileux,
Dans mes cheveux.
Aux écharpes, bottes et bottines,
Aux foulards et chapeaux chauffants.
Aux moufles gants et mitaines,
Aux manteaux, fourrures et cardigans.
Aux visages, nez et doigts gelés,
Parce que la veille, il a neigé.
A la terre givrée, au sol verglacé,
Sur lequel je vais tomber.
A l'Automne, Adieu !
A l'Hiver, A nous deux !!

                   MissAhdynn